Nouvelles des Amis - Blog Fornax
Fornax publishing: handmade books in letterpress, silk printing... Limited copies. Fornax éditeur: livres à tirage limité en typographie, sérigraphie. Outypopo. Héliophore - par cls le 13/10/2025 @ 16:48
![]() Allez, on va commencer la semaine en parlant un peu techniques d’impression. Connaissez-vous le procédé Héliophore ? Oui ? Non ? Vous vous en fichez ? Si vous vous en fichez, passez votre chemin, mais pour les autres réponses, il suffit de cliquer sur le papillon pour en savoir plus. À vous de voir... C’est lors d’un récent voyage à Paris que je vis, dans le métro, une affichette aux irisations changeantes qui me remit en mémoire ce procédé et que j’eus envie d’en partager ici les rudiments technologiques.
Héliophore - par cls le 13/10/2025 @ 16:48
![]() Allez, on va commencer la semaine en parlant un peu techniques d’impression. Connaissez-vous le procédé Héliophore ? Oui ? Non ? Vous vous en fichez ? Si vous vous en fichez, passez votre chemin, mais pour les autres réponses, il suffit de cliquer sur le papillon pour en savoir plus. À vous de voir... C’est lors d’un récent voyage à Paris que je vis, dans le métro, une affichette aux irisations changeantes qui me remit en mémoire ce procédé et que j’eus envie d’en partager ici les rudiments technologiques.
(13/10/2025 @ 16:48)
Ange - par cls le 12/10/2025 @ 17:51
![]() Les anges doivent-ils toujours être souriants, doux et compassés ? Celui-ci à qui on a rogné une aile ne peut plus s’envoler, et de rester au sol lui donne triste figure, on ne peut que le comprendre.
Ange - par cls le 12/10/2025 @ 17:51
![]() Les anges doivent-ils toujours être souriants, doux et compassés ? Celui-ci à qui on a rogné une aile ne peut plus s’envoler, et de rester au sol lui donne triste figure, on ne peut que le comprendre.
(12/10/2025 @ 17:51)
Populaire - par cls le 11/10/2025 @ 10:00
![]() Comme on le constate cette pauvre couverture est bien malade. Elle s’est même totalement détachée du corps de l’ouvrage qu’elle était censée protéger. Mais qu’importe, sous elle, le volume est resté intact, en bon état, et on a pu le lire sans aucune difficulté. On connaît Gaston Leroux, le papa de Rouletabille, même qu’il a été adapté au cinéma et à la télévision, c’est pour dire ! On connaît moins bien Louis Boussenard, le papa de Roule-ta-Bosse. Pourtant il a beaucoup produit, beaucoup écrit, beaucoup publié dans la collection bleue du « Livre National » (collection de gros volumes sur mauvais papier, mais à 65 centimes, c’était donné !) chez l’éditeur Jules Tallandier. Des ouvrages où les personnages principaux — généralement des enfants — participent à des aventures qui les conduisent partout dans le monde. C’est le cas avec Roule-ta-Bosse. Il s’appelle en réalité Hector, surnommé Totor, ou Roule-ta-Bosse, en raison de sa difformité : il est bossu. Sa mère meurt, et son père, accusé à tort d’un forfait qu’il n’a pas commis, est condamné à mort. Après ce double drame initial, son existence est bousculée et ses aventures cahotiques commencent. Elles le conduisent sur la mer, il parcourt le monde, non sans péripéties heureuses ou malheureuses, mais comme il est brave et courageux malgré l’adversité, il finit par triompher du destin qui semblait s’acharner contre lui. Son père est réhabilité et sauvé in extremis de la guillotine... et — ô merveille ! — un chirurgien de génie l’opère de sa bosse... et il n’est plus bossu. Ah ! la littérature populaire de nos grands-parents. Une littérature où tous les malheurs s’abattent sur les gentils alors que les méchants semblent triompher, mais où tout s’arrange à la fin et où l’on voit les méchants punis — bien fait ! — et les gentils triompher. De quoi nous faire encore rêver de nos jours pour échapper à un quotidien qui ne laisse pas d’être inquiétant, voire révoltant. Pour l’oublier ne serait-ce qu’un instant... avec du palpitant.
Populaire - par cls le 11/10/2025 @ 10:00
![]() Comme on le constate cette pauvre couverture est bien malade. Elle s’est même totalement détachée du corps de l’ouvrage qu’elle était censée protéger. Mais qu’importe, sous elle, le volume est resté intact, en bon état, et on a pu le lire sans aucune difficulté. On connaît Gaston Leroux, le papa de Rouletabille, même qu’il a été adapté au cinéma et à la télévision, c’est pour dire ! On connaît moins bien Louis Boussenard, le papa de Roule-ta-Bosse. Pourtant il a beaucoup produit, beaucoup écrit, beaucoup publié dans la collection bleue du « Livre National » (collection de gros volumes sur mauvais papier, mais à 65 centimes, c’était donné !) chez l’éditeur Jules Tallandier. Des ouvrages où les personnages principaux — généralement des enfants — participent à des aventures qui les conduisent partout dans le monde. C’est le cas avec Roule-ta-Bosse. Il s’appelle en réalité Hector, surnommé Totor, ou Roule-ta-Bosse, en raison de sa difformité : il est bossu. Sa mère meurt, et son père, accusé à tort d’un forfait qu’il n’a pas commis, est condamné à mort. Après ce double drame initial, son existence est bousculée et ses aventures cahotiques commencent. Elles le conduisent sur la mer, il parcourt le monde, non sans péripéties heureuses ou malheureuses, mais comme il est brave et courageux malgré l’adversité, il finit par triompher du destin qui semblait s’acharner contre lui. Son père est réhabilité et sauvé in extremis de la guillotine... et — ô merveille ! — un chirurgien de génie l’opère de sa bosse... et il n’est plus bossu. Ah ! la littérature populaire de nos grands-parents. Une littérature où tous les malheurs s’abattent sur les gentils alors que les méchants semblent triompher, mais où tout s’arrange à la fin et où l’on voit les méchants punis — bien fait ! — et les gentils triompher. De quoi nous faire encore rêver de nos jours pour échapper à un quotidien qui ne laisse pas d’être inquiétant, voire révoltant. Pour l’oublier ne serait-ce qu’un instant... avec du palpitant.
(11/10/2025 @ 10:00)
Portrait - par cls le 10/10/2025 @ 12:33
![]() Portrait de Charlotte Corday par Jean-Baptiste Regnault conservé au musée Garinet de Châlons-en-Champagne. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve qu’on devrait pouvoir bâtir une histoire avec ces documents-là. Par exemple, imaginer jusqu’où une femme peut aller pour s’approprier un objet qui la séduit. Bon, je peux me tromper... on doit pouvoir imaginer autre chose. Mais quoi ?
Portrait - par cls le 10/10/2025 @ 12:33
![]() Portrait de Charlotte Corday par Jean-Baptiste Regnault conservé au musée Garinet de Châlons-en-Champagne. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve qu’on devrait pouvoir bâtir une histoire avec ces documents-là. Par exemple, imaginer jusqu’où une femme peut aller pour s’approprier un objet qui la séduit. Bon, je peux me tromper... on doit pouvoir imaginer autre chose. Mais quoi ?
(10/10/2025 @ 12:33)
Bombage - par cls le 09/10/2025 @ 10:04
![]() En farfouillant dans mon dossier « photos » à la recherche d’une photographie que je n’ai pas encore retrouvée (mais je ne désespère pas), je suis tombé sur celles qui illustrent ce billet. Elles datent d’assez longtemps mais comme elles sont en relation avec mon billet d’hier, je me suis dit, à l’intérieur intime de mes boyaux cérébraux : « Tiens, pourquoi pas !... ». Dont acte. On a une idée initiale, on poursuit le chemin qui devrait conduire à sa réalisation et puis les circonstances — quelles qu’elles soient — vous conduisent ailleurs qu’à l’endroit où vous pensiez aller. C’est ce que mon vieux maître Jean Knoll appelait l’involution. Si l’on ne tient pas compte de la benne à gravats qui pollue quelque peu l’image, on a, sur ce mur, la manifestation du degré zéro de l’expression murale. Et une belle totologie qui consiste vandaliser en revendiquant le vandalisme. Elle est signée d’un A entouré d’un rond mais nul doute : l’auteur du bombage n’a jamais lu Proudhon ni Kropotkine, ou alors sa lecture ne lui a pas permis d’arriver à un raisonnable niveau de compréhension en raison d’un cerveau déficient. On constate aisément que le bombage a été réalisé sur un mur fraîchement repeint la preuve en est la différence de teinte entre la partie repeinte et la couleur initiale du mur, délavée par le temps et les intempéries. Donc l’inscription a probablement été faite pour « venger » une précédente inscription qui avait été recouverte. Ruiner un mur pour une mesquine et minable vengeance, sans même apporter au passant qui passe le moindre sujet de réflexion réel, voilà qui n’est pas trop glorieux. Voilà qui est vain. Le lendemain du jour de l’inscription (je passais quotidiennement dans cette rue, c’est ainsi que j’en ai su la chronologie), elle était recouverte. A-t-elle eu une quelconque utilité, en dehors d’une potentielle aide au défoulement de son auteur (bien mince raison, donc) ?... Elle a fait travailler des peintres en bâtiment, c’est déjà ça...
Bombage - par cls le 09/10/2025 @ 10:04
![]() En farfouillant dans mon dossier « photos » à la recherche d’une photographie que je n’ai pas encore retrouvée (mais je ne désespère pas), je suis tombé sur celles qui illustrent ce billet. Elles datent d’assez longtemps mais comme elles sont en relation avec mon billet d’hier, je me suis dit, à l’intérieur intime de mes boyaux cérébraux : « Tiens, pourquoi pas !... ». Dont acte. On a une idée initiale, on poursuit le chemin qui devrait conduire à sa réalisation et puis les circonstances — quelles qu’elles soient — vous conduisent ailleurs qu’à l’endroit où vous pensiez aller. C’est ce que mon vieux maître Jean Knoll appelait l’involution. Si l’on ne tient pas compte de la benne à gravats qui pollue quelque peu l’image, on a, sur ce mur, la manifestation du degré zéro de l’expression murale. Et une belle totologie qui consiste vandaliser en revendiquant le vandalisme. Elle est signée d’un A entouré d’un rond mais nul doute : l’auteur du bombage n’a jamais lu Proudhon ni Kropotkine, ou alors sa lecture ne lui a pas permis d’arriver à un raisonnable niveau de compréhension en raison d’un cerveau déficient. On constate aisément que le bombage a été réalisé sur un mur fraîchement repeint la preuve en est la différence de teinte entre la partie repeinte et la couleur initiale du mur, délavée par le temps et les intempéries. Donc l’inscription a probablement été faite pour « venger » une précédente inscription qui avait été recouverte. Ruiner un mur pour une mesquine et minable vengeance, sans même apporter au passant qui passe le moindre sujet de réflexion réel, voilà qui n’est pas trop glorieux. Voilà qui est vain. Le lendemain du jour de l’inscription (je passais quotidiennement dans cette rue, c’est ainsi que j’en ai su la chronologie), elle était recouverte. A-t-elle eu une quelconque utilité, en dehors d’une potentielle aide au défoulement de son auteur (bien mince raison, donc) ?... Elle a fait travailler des peintres en bâtiment, c’est déjà ça...
(09/10/2025 @ 10:04)
Dernière mise à jour : 14/10/2025 @ 12:46 |